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8 mars 2010

La franc-maçonnerie et la troisième République


La franc-maçonnerie, excepté quelques exceptions comme les évènements ayant eu lieu durant la Commune de Paris, mène des actions pacifistes, sans aucune violence. Elle agit surtout en périodes électorales, ce qui lui permet de faire entrer quelques franc-maçon dans les hautes institutions du pouvoir politique.

Durant la Troisième République, de nombreux franc-maçon font parti de la politique française. En effet, à partir de 1880, de plus en plus de francs-maçons entrent au gouvernement et en quelques années, plus d'un tiers des élus de la Chambre des Députés et du Sénat sont francs-maçons. Les idées franc-maçonniques sont alors diffusées et traduites dans certaines lois comme par exemple la loi de 1881, fondatrice de la liberté d'expression (et de la liberté de la presse), la « réforme » pour une organisation de l'enseignement public, la loi de 1901 sur la liberté d'association, les lois autorisant le choix de ses obsèques et le divorce, et enfin en 1905, la loi sur la séparation des églises et de l'Etat.

La franc-maçonnerie lutte depuis toujours pour la création d’une république sociale et laïque… république qui voit enfin le jour grâce à toutes les lois sociales votées par des assemblées en majorité composées de franc-maçon.

Mais, après avoir réalisé l'intégralité de leur projet de société, les francs-maçons voient la France plonger dans une crise économique et entrer dans des conflits sociaux. Au fil du temps, ils perdent peu à peu l’influence politique qu’ils avaient lors des débuts de cette république. En 1936, quelques francs-maçons participent au gouvernement du Front Populaire. Cependant, ce gouvernement est très critiqué par une majeure partie des français qui se rapprochent de plus en plus des mouvements extrémistes de droite, une ouverture à l’antisémitisme et à l’antimaçonnisme. La seconde guerre mondiale est ensuite déclarée puis la république est « détruite » par l’arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain en 1940.

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